Le Jean Bart

LA VIE A BORD

L’équipage des vaisseaux comme le Jean Bart se nourrissait de viande et de poisson fumé, mais aussi de biscuit de mer :

Cette alimentation peu varié et faible en nutriments associé à l’ingestion de bactérie causait de nombreuses maladies. La plus répandue reste le scorbut : c’est une maladie qui se déclenche en quelques mois seulement suite à une forte carence en vitamine C. Dans les cas les plus graves, la maladie entraîne des hémorragies, notamment au niveau des gencives, ce qui entraîne la perte des dents et des tâches sur le corps. Ces maladies se propagent très vite puisque les espaces de vie sont exigus et que les matelots se partagent les branles (hamacs dans lesquels dormaient les matelots). Ils fonctionnaient par quarts, c’est à dire que lorsque l’un dormait, l’autre était en poste et inversement. Dans ces espaces, la discipline était un mot d’ordre. Il ne fallait pas qu’un esprit rebelle se propage, c’est pour cela qu’il existait un bon nombre de punitions. 

  • tour de cale : la matelot était attaché aux mains et aux pieds et on lui faisait faire le tour de la quille du bateau. Il mourrait soit noyé, soit lacéré par les coquillages collés à la coque.
  • supplice de la planche : le matelot ligoté est forcé à marcher sur une planche suspendue sur le côté du navire, au-dessus de l’eau, il finit par tomber et se noyer. 
  • attaché au mât : le matelot est attaché au mât pendant plusieurs heures, il est alors en plein soleil et souffre donc des coups de soleil.